Margot Maïnetti
Margot peint la vie après l’avoir jouée
Cela a peut-être commencé un jour au Musée des Tapisseries…Margareth Maïnetti n’est pas encore Margot. Elle a 14 ans et vit un premier frisson.
Quelqu’un a perçu, a su dire à sa façon avec des traits et des volumes et elle a ressenti.
Ça brûle, ça caresse, ça donne envie de rire, de penser, de pleurer. Le principe de l’échange est posé.
La voie est tracée…Mais Margot ne se précipite pas chez un marchand de pinceaux. Pour faire passer ses émotions de femme, sa première pulsion est de les jouer.
Suivent les cours d’art dramatiques et les rôles à Aix, Nice et à Paris à l’école « Joséphine B ».
Elle incarnera les femmes du répertoire, comme la Camille de Musset.
Née à la peinture via une révolte
Un jour c’est la révolte : « j’étais face aux toiles abstraites d’un artiste dont je tairai le nom.
De superbes compositions de couleurs qui n’exprimaient aucune émotion ». C’en est trop pour celle qui ne conçoit sa et « la » féminité que par le don.
Le moment est venu pour Margot de transmettre ses émotions via la peinture.